Comme de coutume, le tableau comprend plus d'une centaine de logiciels, y compris pour les développeurs et bien d'autres destinés à des utilisations variées. Ci-dessous, un listing non exhaustif de logiciels et outils recommandés pour la catégorie « Conception et développement » :
- environnement de développement intégré (EDI) : comme les années précédentes, Eclipse est recommandé en tant qu'EDI et son plugin Acceleo pour la génération de code. Visual Studio Code revient cette année dans la liste des EDI recommandés par l'État ;
- développement d'applications Web : OpenJDK comme environnement d'exécution recommandé ;
- outil de gestion de code source : Git comme outil de gestion des configurations (serveur) ;
- gestion des anomalies : Mantis BT est recommandé en tant qu'outil de remontée de bogue ;
- installation, packaging, diffusion et distribution : Maven comme outil recommandé pour la gestion des dépendances, Yarn est une alternative proposée, NPM pour la gestion de paquets Node.js ;
- outils d’analyse et de modélisation : Pencil arrive en fin de recommandation pour ce qui est du maquettage IHM (statique ou dynamique) ;
- test et intégration : JUnit comme outil de gestion des tests unitaires, Fitnesse et DbFit passent en fin de recommandation comme outils d'injection afin de tester les couches basses, Jenkins comme outil d'aide à la livraison (dépôt, intégration continue...), Squash TF pour l'automatisation des tests, Selenium Server pour l'automatisation des tests Web, Squash TM pour la gestion des campagnes de tests et Jailer pour la gestion des jeux de données ;
- etc.
La catégorie « Données et contenu » intéresse également les développeurs. Ci-dessous, une liste de logiciels recommandés selon les finalités :
- systèmes de gestion de bases de données relationnelles : PostreSQL est recommandé comme base de données transactionnelle, MariaDB comme base transactionnelle cluster et PostGIS comme base de données géomatique ;
- systèmes de gestion de bases de données non relationnelles : MongoDB est recommandé comme base de données NoSQL.
Dans le cadre d’un usage plus général l’État recommande les logiciels libres suivants :
- authentification : KeePass comme gestionnaire de mots de passe et VeraCrypt (en observation) pour le chiffrement de disques ;
- suites bureautiques : LibreOffice ;
- éditeur de texte : Notepad++ ;
- lecteur multimédia : VLC ;
- courrielleur : Thunderbird ;
- client de messagerie : Roundcube ;
- client de messagerie instantanée : Jitsi ;
- client FTP : Filezilla ;
- navigateur : Firefox ESR ;
- logiciel de compression : 7zip ;
- systèmes d'exploitation serveur : les distributions GNU/Linux CentOS, Ubuntu (écoles) et Debian ;
- etc.
Le référentiel de logiciels libres était jusqu'ici actualisé à une fréquence annuelle. L'année en cours introduit un changement sur cet axe. Désormais, les mises à jour seront proposées en continu au cours d'une année.
Source : SILL 2021
Et vous ?
Quelle est votre opinion sur les logiciels recommandés par l’État français ? Sont-ils pertinents ?
Pensez-vous qu’il existe des logiciels libres que l’État français devrait conseiller, mais qui ont été omis ?
Existe-t-il dans le SILL 2021 des logiciels que l’État ne devrait pas recommander, mais qui l’ont été ?
Voir aussi :
SILL 2018 : l’État actualise son référentiel de logiciels libres, qu’est-il recommandé pour la conception et le développement logiciel cette année ?
Liste des logiciels libres recommandés par l’État en 2017 mise à jour par le SILL, de nouveaux entrants dans la rubrique virtualisation
Liste des logiciels libres recommandés par l’État en 2016 publiée par le SILL
France : le Sénat choisit d’encourager l’utilisation des logiciels libres et formats ouverts plutôt que de leur donner la priorité
Sénat : un amendement réintroduit une disposition visant à promouvoir le logiciel libre et les formats ouverts au sein des administrations françaises
Les ministères français hésitent encore entre LibreOffice ou Microsoft Office ?