
Que recommande-t-il pour la conception et le développement de systèmes d’information ?
Dans un souci de minimiser les coûts tout en conservant la qualité des logiciels utilisés, l’État français a défini depuis 2012, un cadre de convergence des logiciels libres à privilégier ou à abandonner dans le développement des systèmes d’information de ses ministères. L’ensemble des logiciels libres préconisés se présente sous la forme du socle interministériel de logiciels libres (SILL), c’est-à-dire sous la forme d’un tableau qui répertorie les logiciels conseillés ou abandonnés par l’État français.
Comme de coutume, le tableau comprend plus d'une centaine de logiciels, y compris pour les développeurs et bien d'autres destinés à des utilisations variées. Ci-dessous, un listing non exhaustif de logiciels et outils recommandés pour la catégorie « Conception et développement » :
- environnement de développement intégré (EDI) : comme les années précédentes, Eclipse est recommandé en tant qu'EDI et son plugin Acceleo pour la génération de code. Visual Studio Code revient cette année dans la liste des EDI recommandés par l'État ;
- développement d'applications Web : OpenJDK comme environnement d'exécution recommandé ;
- outil de gestion de code source : Git comme outil de gestion des configurations (serveur) ;
- gestion des anomalies : Mantis BT est recommandé en tant qu'outil de remontée de bogue ;
- installation, packaging, diffusion et distribution : Maven comme outil recommandé pour la gestion des dépendances, Yarn est une alternative proposée, NPM pour la gestion de paquets Node.js ;
- outils d’analyse et de modélisation : Pencil arrive en fin de recommandation pour ce qui est du maquettage IHM (statique ou dynamique) ;
- test et intégration : JUnit comme outil de gestion des tests unitaires, Fitnesse et DbFit passent en fin de recommandation comme outils d'injection afin de tester les couches basses, Jenkins comme outil d'aide à la livraison (dépôt, intégration continue...), Squash TF pour l'automatisation des tests, Selenium Server pour l'automatisation des tests Web, Squash TM pour la gestion des campagnes de tests et Jailer pour la gestion des jeux de données ;
- etc.
La catégorie « Données et contenu » intéresse également les développeurs. Ci-dessous, une liste de logiciels recommandés selon les finalités :
- systèmes de gestion de bases de données relationnelles : PostreSQL est recommandé comme base de données transactionnelle, MariaDB comme base transactionnelle cluster et PostGIS comme base de données géomatique ;
- systèmes de gestion de bases de données non relationnelles : MongoDB est recommandé comme base de données NoSQL.
Dans le cadre d’un usage plus général l’État recommande les logiciels libres suivants :
- authentification : KeePass comme gestionnaire de mots de passe et VeraCrypt (en observation) pour le chiffrement de disques ;
- suites bureautiques : LibreOffice ;
- éditeur de texte : Notepad++ ;
- lecteur multimédia : VLC ;
- courrielleur : Thunderbird ;
- client de messagerie : Roundcube ;
- client de messagerie instantanée : Jitsi ;
- client FTP : Filezilla ;
- navigateur : Firefox ESR ;
- logiciel de compression : 7zip ;
- systèmes d'exploitation serveur : les distributions GNU/Linux CentOS, Ubuntu (écoles) et Debian ;
- etc.
Le référentiel de logiciels libres était jusqu'ici actualisé à une fréquence annuelle. L'année en cours introduit un changement sur cet axe. Désormais, les mises à jour seront proposées en continu au cours d'une année.
Source : SILL 2021
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