L'essor de l'open source
Une menace pour les logiciels propriétaires ?
Le 2014-08-15 09:25:24, par Francis Walter, Expert éminent sénior
Ces derniers temps, beaucoup d'administrations optent pour les solutions open source. Elles ont compris qu'elles peuvent dépenser moins pour les technologies open source et avoir moins de difficulté pour la maintenance et les mises à jour, moins de risque d'espionnage et moins de menaces de cyberattaque. La fin du support de Windows XP par Microsoft serait l'une des sources de motivation des entreprises à pencher vers les solutions libres. Rappelons que la plupart des entreprises, jusqu'à l'abandon de l'OS, utilisaient Windows XP comme système d'exploitation.
État des dernières migrations vers l'open source
Retour en 2010, la France fait un pas vers l'open source ; la gendarmerie nationale avait décidé de migrer ses 85 000 postes sous Ubuntu. En 2013, 37 000 des postes ont été équipés par Linux. En effet, de 2004 à 2013, l'adoption de certains logiciels libres tels que Mozilla, OpenOffice, Thunderbird et l'installation de Linux sur 5 000 postes leur a permis d'effectuer jusqu'à 40% d'économie sur les licences de logiciels propriétaires. Cette année, ce sont les institutions publiques dont les ministères qui se sont engagées à opter pour les technologies open source pour la conception de leurs applications métiers ou l'adoption des logiciels de base libres. C'est le cas du ministère de l'agriculture qui aurait dépensé 687 000 euros en logiciels libres contre 1 442 000 pour les logiciels propriétaires au cours de l'année 2013 ou encore le ministère du travail qui envisage complètement basculer vers les solutions libres d'ici 2020.
Toujours en Europe, la région de Valence en Espagne aurait économisé près de 36 millions d'euros sur les 9 dernières années grâce à l'open source dont LibreOffice, à lui seul, permettrait des réductions de coûts de 1,5 million d'euros par an. Plus de 110 000 ordinateurs ont été migrés vers une distribution personnalisée d'Edubuntu nommée Lliurex avec l'utilisation de LibreOffice. Aussi, l’administration de la ville d'Extremadura avait également décidé de migrer 70 000 postes vers Lirex, une distribution Linux développée par leurs soins.
En Allemagne, la ville de Munich a lancé le projet LiMux en 2009, une distribution de Linux, afin de migrer 12 000 ordinateurs sous l'OS open source. Au final, ils ont réussi à migrer 14 800 PC sur 15 500 et ont pu économiser plus de 10 millions d'euros dont 6,8 millions sur les produits Microsoft. Le projet LiMux aurait valu 23 millions d'euros alors qu'il fallait 37 millions juste pour migrer vers Windows 7 en 2012.
Quant à la Grand-Bretagne, après trois ans d'étude, le gouvernement a adopté le format open source ODF (Open Document Format for Office Applications) pour le partage des documents au sein du gouvernement et des institutions publiques. Le gouvernement envisage ainsi réduire sa dépendance des logiciels propriétaires. Cette adoption du format ODF pourrait permettre d'économiser environ 1,5 milliards d'euros au contribuable britannique.
L'Italie a également tenu à suivre la direction du vent. C'est la ville de Turin qui s'est tout récemment engagé à tourner le dos aux logiciels propriétaires. L'objectif est de migrer, d'ici un an environ, 8 400 postes sous Ubuntu, avec l’adoption d’OpenOffice ou LibreOffice comme suite bureautique en lieu et place de Microsoft Office. La migration de ces postes qui fonctionnent tous sous Windows XP aurait coûté 22 millions d'euros sur une durée de 5 ans alors qu'avec une solution open source, la somme de 5 millions d'euros seraient économisée. Turin veut totalement abandonner Windows au profit de Ubuntu d'ici 5 ans.
Il y a environ un mois, la Corée du Sud a annoncé dans un communiqué de presse son engagement en faveur des logiciels open source avec l'intention de complètement rompre avec les logiciels propriétaires d'ici 2020. Elle envisage de réduire ses dépenses pour les logiciels propriétaires et sa dépendance de Microsoft. Par ailleurs, la Chine aurait également interdit l'utilisation de la suite Microsoft Office dans ses institutions sans oublier le refus d'opter pour Windows 8.
Il faut noter qu'il ne s'agit pas seulement des suites bureautiques mais également des technologies liées aux bases de données, aux serveurs et à l'administration des parcs informatique. Outre Microsoft, d'autres grosses entreprises informatiques telles qu'Oracle, IBM, Adobe, Apple, Google, … sont concernées par ce vent de migration. Au vu de l'allure à laquelle l'open source prend de plus en plus de place dans la société, les questions suivantes se posent :
Les sociétés éditrices de logiciels propriétaires devraient-elles s'inquiéter pour leurs produits ?
Devraient-elles craindre qu'un jour, qu'aucune administration ne s'intéresse aux technologies qu'elles proposent ?
Que pourraient-elles faire pour remédier à un abandon complet des solutions propriétaires au profit du libre ?
Par ailleurs,
Pensez-vous que ce vent de migration incitera les utilisateurs à adopter l'une des distributions Linux sur leur PC et à n'utilisez que des logiciels libres ?
État des dernières migrations vers l'open source
Retour en 2010, la France fait un pas vers l'open source ; la gendarmerie nationale avait décidé de migrer ses 85 000 postes sous Ubuntu. En 2013, 37 000 des postes ont été équipés par Linux. En effet, de 2004 à 2013, l'adoption de certains logiciels libres tels que Mozilla, OpenOffice, Thunderbird et l'installation de Linux sur 5 000 postes leur a permis d'effectuer jusqu'à 40% d'économie sur les licences de logiciels propriétaires. Cette année, ce sont les institutions publiques dont les ministères qui se sont engagées à opter pour les technologies open source pour la conception de leurs applications métiers ou l'adoption des logiciels de base libres. C'est le cas du ministère de l'agriculture qui aurait dépensé 687 000 euros en logiciels libres contre 1 442 000 pour les logiciels propriétaires au cours de l'année 2013 ou encore le ministère du travail qui envisage complètement basculer vers les solutions libres d'ici 2020.
Toujours en Europe, la région de Valence en Espagne aurait économisé près de 36 millions d'euros sur les 9 dernières années grâce à l'open source dont LibreOffice, à lui seul, permettrait des réductions de coûts de 1,5 million d'euros par an. Plus de 110 000 ordinateurs ont été migrés vers une distribution personnalisée d'Edubuntu nommée Lliurex avec l'utilisation de LibreOffice. Aussi, l’administration de la ville d'Extremadura avait également décidé de migrer 70 000 postes vers Lirex, une distribution Linux développée par leurs soins.
En Allemagne, la ville de Munich a lancé le projet LiMux en 2009, une distribution de Linux, afin de migrer 12 000 ordinateurs sous l'OS open source. Au final, ils ont réussi à migrer 14 800 PC sur 15 500 et ont pu économiser plus de 10 millions d'euros dont 6,8 millions sur les produits Microsoft. Le projet LiMux aurait valu 23 millions d'euros alors qu'il fallait 37 millions juste pour migrer vers Windows 7 en 2012.
Quant à la Grand-Bretagne, après trois ans d'étude, le gouvernement a adopté le format open source ODF (Open Document Format for Office Applications) pour le partage des documents au sein du gouvernement et des institutions publiques. Le gouvernement envisage ainsi réduire sa dépendance des logiciels propriétaires. Cette adoption du format ODF pourrait permettre d'économiser environ 1,5 milliards d'euros au contribuable britannique.
L'Italie a également tenu à suivre la direction du vent. C'est la ville de Turin qui s'est tout récemment engagé à tourner le dos aux logiciels propriétaires. L'objectif est de migrer, d'ici un an environ, 8 400 postes sous Ubuntu, avec l’adoption d’OpenOffice ou LibreOffice comme suite bureautique en lieu et place de Microsoft Office. La migration de ces postes qui fonctionnent tous sous Windows XP aurait coûté 22 millions d'euros sur une durée de 5 ans alors qu'avec une solution open source, la somme de 5 millions d'euros seraient économisée. Turin veut totalement abandonner Windows au profit de Ubuntu d'ici 5 ans.
Il y a environ un mois, la Corée du Sud a annoncé dans un communiqué de presse son engagement en faveur des logiciels open source avec l'intention de complètement rompre avec les logiciels propriétaires d'ici 2020. Elle envisage de réduire ses dépenses pour les logiciels propriétaires et sa dépendance de Microsoft. Par ailleurs, la Chine aurait également interdit l'utilisation de la suite Microsoft Office dans ses institutions sans oublier le refus d'opter pour Windows 8.
Il faut noter qu'il ne s'agit pas seulement des suites bureautiques mais également des technologies liées aux bases de données, aux serveurs et à l'administration des parcs informatique. Outre Microsoft, d'autres grosses entreprises informatiques telles qu'Oracle, IBM, Adobe, Apple, Google, … sont concernées par ce vent de migration. Au vu de l'allure à laquelle l'open source prend de plus en plus de place dans la société, les questions suivantes se posent :
Par ailleurs,
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Francis WalterExpert éminent séniorOn ne parle pas seulement de la France là, le problème est à un niveau mondial.
Toto est partisant du open source, il n'utilise que des outils open source. Cela ne veut pas dire que si "Société A" l'appelle pour leur développer une application sur leurs postes qui tournent sous Ubuntu, qu'il le fera gratuitement. Où se trouve la perte d'emploi là ?
Si les postes de la gendarmerie nationale qui fonctionnent tous sous Linux tombent en panne, est-ce que le réparateur ou le maintenancier fera son travail gratuitement ?le 15/08/2014 à 13:40 -
FirwenMembre expérimentéOuaip ....
Plus de libre = plus de chômage ...
A méditer
Pour ceux qui vont me tomber dessus avec leur "N'importe quoi blabla..." je leur pose la question qui est la suivante:
Vous travaillez gratuitement ?
J'espère sincèrement que ça s'apparente plus à une volonté de troller qu'a une réflexion réelle.
Il y a tout un tas d'études qui ont déja prouver mainte fois que c'était exactement le contraire. Que le passage au Libre favorise la création d'emplois locaux au lieu d'enrichir des multinationales généralement étrangères.
Les raison à ça sont extrêmement simple à comprendre.
Primo le libre ne change strictement rien au besoin de support, la seul différence c'est que ce support t'es fournit par la PME du coin, ou un acteur national du type Linagora et non pas Microsoft.
Deuxio, ça fait bien longtemps que le développement des softs libre n'est pas le fruit d'une bande de hippies qui vit d'idéalisme et d'eau fraiche. Dans le monde du libre, on paie au commit et à la fonctionalité, ça favorise les développement freelance et la participation d'acteurs de petite tailles dans de grand projets.
Mais je peux parfaitement comprendre que quelqu'un qui a basé sa carrière sur une technologie propriétaire et pas portable ( dotnet ) comme vous, voit ça d'un mauvais oeil.le 15/08/2014 à 14:15 -
trentonMembre expérimentéNon, pas plus que les employés de chez Red Hat ou Canonical...
La vraie question, c'est : est-ce qu'on préfère un modèle où l'on paye le travail, ou un système où l'on paye des rentes ?
Je comprend que ce soit sympa d'être rentier, moi aussi je les accepterais les millions si on me les offrait, par contre, en temps que contribuable, je préfère le modèle où l'on rémunère le travail.le 15/08/2014 à 14:40 -
Francis WalterExpert éminent sénior
L'open source veut-il dire gratuit ?
Il y a une nuance entre les deux termes (Libre # Gratuit) et il faut y faire attention.le 15/08/2014 à 12:51 -
Francis WalterExpert éminent séniorle 15/08/2014 à 19:04
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Marco46Expert éminent séniorFranchement renseignes toi sur la chronologie de cette histoire avant de raconter n'importe quoi.
OpenDocument est sorti et a été normé avant OpenXML.
OpenXML n'existe que parce que OpenDocument existe.
MS a eu peur de voir partir des clients vers OpenDocument à cause de l'ouverture qu'il apporte par rapport aux anciens format de Office du coup ils ont pondu leur daube OpenXML.
Si MS avait voulu être intéropérable ils auraient contribué OpenDocument cela n'aurait posé de problèmes à personne. La vérité c'est que MS veut garder ses clients captifs de ses formats de fichiers. Garder ses clients captifs c'est son modèle économique.le 19/08/2014 à 17:44 -
bumbleeMembre du ClubDes emplois en moins ne signifient pas nécessairement plus de chômage : de nouveaux emplois se créent chaque jour, même si aujourd'hui la balance est plutôt déficitaire. De nombreuses entreprises qui travaillent dans le libre réussissent bien : Red Hat et Novell pour ne citer qu'elles...le 15/08/2014 à 13:34
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Francis WalterExpert éminent sénior
France : Rapport du major Stéphane Dumond (au format PDF)
France : Lettre du ministère du travail à la députée Isabelle Attard
Espagne : Annonce sur le site de l'union européenne
Italie : Communiqué de la ville de Turin le 15/08/2014 à 13:51 -
kain_tnExpert éminentTon travail c'est d'écrire des programmes. Ok, on a compris. Tu veux nous faire croire que tu n'as jamais écrit le moindre de bug de ta vie? Combien de bugs as-tu écrit au cours de ces 5 dernières années?
Rien que dans ma boite, on audite tout ce que l'on nous demande d'auditer; c'est un travail monumental et oui on a déjà trouvé et publié des failles. C'est un travail de titan, ce qui fait qu'il est possible de laisser passer des failles mais ça ne veut pas dire qu'il faut arrêter de le faire. Tu n'as jamais fait de bugs par exemple? Est-ce que tu devrais arrêter de programmer à ton premier bug?! Bien sûr que non! Ça serait ridicule!
Essaye aussi de surveiller ton ton, parce que traiter les autres de menteurs n'est pas particulièrement constructif. Pour ce qui est de tes remarques sur la petitesse de ton sexe, je ne suis pas sûr que ça intéresse quelqu'un ici mis à part toi. Mais étant donné la façon dont tu agresses les autres dans tes posts, je me dit que tu as peut-être un complexe quelque part en effet...
Avec plaisir: la dernière remonte au 12 août 2014, c'est-à-dire à quelques jours: il s'agit de la CVE-2014-4062
Alors déjà, ça s'écrit "hypocrite". Quand on veut insulter les gens, on commence par savoir écrire les insultes correctement. Pareil, pour "vantent" et non "vente".
Ensuite, le code audité est celui des autres la plupart du temps: ce sont rarement les mêmes personnes qui codent et qui auditent... Ça serait bien que tu te renseigne un minimum avant de poster de telles âneries...
Alors là mais excuse-moi de rigoler vraiment vraiment fort!
Si je suis ton raisonnement:
- .Net est Open-Source
- Microsoft est derrière .Net
- Donc Microsoft est communiste et responsable des crimes communistes
J'espère pour toi que tu étais bien en train de troller parce que sinon, ça craint vraiment...le 16/08/2014 à 21:22 -
kain_tnExpert éminentTu as tout-à-fait le droit de t'exprimer tout comme les gens ont tout-à-fait le droit de ne pas être d'accord avec toi.
Tu as de temps en temps des interventions intéressantes mais cette fois je trouve que tu dépasses vraiment les bornes. Ça fait plusieurs messages agressifs que tu postes. Bon, pour le coup c'est signalé.
Non, ça n'est pas le sujet et tu le sais très bien puisque tu essayes de faire dériver absolument tous les posts qui traitent de près ou de loin de l'Open-Source.
Pour rappel, le sujet c'est:Les sociétés éditrices de logiciels propriétaires devraient-elles s'inquiéter pour leurs produits ? Devraient-elles craindre qu'un jour, aucune administration ne s'intéresse aux technologies qu'elles proposent ? Que pourraient-elles faire pour remédier à un abandon complet des solutions propriétaires au profit du libre ? Pensez-vous que ce vent de migration incitera les utilisateurs à adopter l'une des distributions Linux sur leur PC et à n'utiliser que des logiciels libres ? le 17/08/2014 à 1:38